"c'est celui qui montre le mieux les conditions de vie réelle des soldats, on y voit encore les tranchées et l'on peut s'imaginer dans quelles conditions vivaient les combattants" (OP)

Qui possède et entretient
le site ? qui le visite ?

La présence du Caribou donne un indice quant au propriétaire du site. De même les plantations sont typiques : nous sommes en terre canadienne, sur un site qui rend hommage aux Terre-Neuviens.

Quel détail(s) particulièrement émouvant(s) ou spectaculaire(s) avez-vous remarqué(s) ?
 La consultation de la liste des soldats tombés en ces lieux révèle que de nombreux membres d'une même famille ont disparu en même temps. Une particularité du recrutement, dans les armées du Royaume-Uni et de l'Empire, explique ces tragédies familiales, de même  que la décimation de certaines localités ou provinces britanniques.. .
Lord Kitchener tint en effet à maintenir le principe du recrutement local censé renforcé la cohésion des troupes. La destruction d'une unité, dans ces conditins, signifiait l'extermination de toute une population concentrée en quelques lieux, parfois de familles entières.

Quelle image de la guerre ce site, dans son état actuel,
présente-t-il ? En quoi sert-il la mémoire du conflit ?



"les dégâts causés par la guerre et ses horreurs" (OP) sont naturellement évoqués par ce site, quoiqu'il présente un caractère bucolique bien différent du champ de ruines qu'était à l'époque la bataillle... Il rappelle la participation des pays les plus lointains de l'empire britannique à l'effort de guerre. Peut-être oubliée ailleurs, cette gloire est sans relâche commémorée en Picardie. Péronne se souvient ainsi, tout particulièrement, des Australiens qui l'ont libérée et dont le drapeau orne fièrement la mairie.



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